Le 28 / 01.

« J'ai été sceptique quand j'ai appris que le gouvernement lançait une campagne nationale pour avertir des dangers du harcèlement à l’école qui, apparemment concernerait 1 enfant sur 10. Ca me paraît beaucoup. »
« Effectivement, il y a sans doute de la souffrance. Mais bon, il faudrait tout de même relativiser, et ne pas voir du harcèlement derrière chaque réflexion désagréable. Oui, les gosses sont durs entre eux. Est-ce pour autant du harcèlement, de façon systématique ? Je n’ai pas l’impression qu’être un peu raillé fasse forcément perdre le sommeil et l’appétit. »
« La moquerie anodine entre gamins, on ne pourra jamais rien faire contre. »
« L’école n’a jamais été aussi sûre qu’actuellement. »

Je trouve triste à pleurer le désintéressement complet de certains membres du personnel enseignant face à la souffrance d'élèves, régulièrement brutalisés par leurs camarades. Je trouve indécent de nier en bloc la souffrance de préados qui se font détruire et en gardent des séquelles irréversibles. Je trouve odieux de laisser progressivement les cours de récréation devenir des défouloirs où la loi de la jungle domine, observer les plus forts écraser les plus faibles, les bras croisés. Attendre nonchalamment que des institutions qui ne se mettront JAMAIS en place tombent du ciel pour s'occuper de la 'basse besogne'. Comme si être prof, c'était débiter son cours mécaniquement et corriger des copies. Des chiffres excessifs? Dire qu'il suffit de parler autour de soi, de lire des témoignages sur internet pour se rendre compte que non, je n'ai pas été la seule, que oui, ça laisse une cicatrice à vie, et que personne, ni le professeur, ni les surveillants, ne nous a soutenu quand nous nous sommes tournés vers eux. Mais putain, arrêtez de fermer les yeux sur des évidences. Quand on se fout de la jeunesse, on ne devient pas enseignante, madame la professeur...

Le 16 / 01.

  • Lundi, je faisais semblant de réviser mes cours de didactique en me levant à 10h30 pour un examen prévu de 18 à 20h (paie ton créneau horaire vendeur de rêve). Au final, le partiel était un QCM torchable en dix minutes et, comme toujours dans ces cas-là, sans aucun rapport avec mes notes prises tout au long du semestre. A 18h30, je sortais de la salle d'examen avec la satisfaction d'avoir terminé mes premiers partiels de master. Pump it up.
  • Mardi, j'aurais du passer un dernier oral sur les troubadours roussillonnais (non, ce n'est pas une blague)(je précise que je fais des études pour être enseignante, voilà voilà...) ou sur l'enfance pendant la Renaissance, c'était un tirage au sort surprise. Sauf que lolilol, l'un des profs étant violemment malade, la chose s'est trouvée reportée à dieu sait quand. Du coup j'ai pu dormir tout mon saoul et glander devant Dragon Age Origins (et ce jeu fera probablement l'objet d'un article parce que OHMONDIEU comment je le love) avant de manger d'énormes parts de pizza à la tartiflette avec des potesses jusqu'à implosion. Après on a bu du thé au caramel en regardant des vidéos make-up ridicules et en parlant très fort (car oui, je suis une beauf).
  • Mercredi, pour la première fois de ma vie, je faisais les soldes en ville avec ma reum môman. J'épargne au monde le récit de mes achats palpitants, c'était blindé de monde et j'ai eu très envie de secouer mes bras dans les rayons à de multiples reprises pour faire jarter rapidement les cinglées clientes qui entraient trop près de mon espace vital. S'est ensuivi un cinoche sur Une vie meilleure qui s'est conclu sur un clafouti à la cerise. En rentrant j'ai voulu contacter mon choupi ancien patron (c'est pas ironique, il est follement gentil) pour savoir s'il désirait revoir ma trogne pour bosser l'été prochain. Pas de réponse. Je n'ai pas laissé de message parce que j'ai HORREUR de ça (et que j'ai tout autant horreur de m'entendre en réécoutant mon message vocal, personne n'a une voix plus mièvre que la mienne derrière un téléphone).
  • Jeudi je récupérais la force virile qui me sert de compagnon de vie à la fac, qui venait de terminer ses propres partiels. On est allés traîner notre gras à Calicéo pour se faire masser par des jets d'eau chaude (gnn) et transpirer dans sauna et hammam. Beaucoup de couples et de vieux mais aucun gamin braillard pour foncer tel une bombe dans la piscine chauffée/se vautrer autour du bassin parce que ça glisse/vociférer en éclaboussant tout le monde. On a poursuivi dans la journée de luxe en mangeant comme des veaux dans un resto pas dégueu pour un rond, entre foie gras à l'orange (OUI OUI), coquilles St-Jacques et fondant au chocolat. Monsieur ne se fout clairement pas de ma gueule quand il m'offre des restos de Noël.
  • Vendredi, j'ai du me recoltiner la foule pour un cadeau nécessaire le soir-même. Malade depuis la semaine dernière, les virus ont visiblement jugé bon de remettre ça immédiatement puisque j'ai eu droit au nez bouché, à la gorge douloureuse, aux oreilles bourdonnantes et à la tête embrouillée pour un resto d'anniversaire (salut, j'ai le train de vie de Caroline de Monaco, kiss). Entretemps, mon choupi-patron m'appelle pour me confirmer que le bébé se présente bien pour cet été. Je file au resto et, après une bolée de cidre doux, j'ai l'impression que mon crâne est enfermé dans un étau: je ne reste pas pour boire un verre.
  • Samedi, c'est le coeur plein de courage que je réaffronte les soldes (on ne s'en lasse pas), cette fois-ci avec mon keum aimé et sa soeurette. J'ai de nouveau ressenti ce besoin de faire de grands gestes avec les bras comme pour chasser une nuée de pigeons, sauf que c'était la foule que je voulais virer. En vain. Le monsieur a grave pété en câble devant le rayon écharpes ('Y a pas un rayon pelles en soldes à H&M? Je vais dégommer quelques têtes, là') et les chuchotements assez peu discrets à la caisse sur notre taille élevée n'ont pas arrangé son humeur. On flâne plus qu'autre chose mais je dégote quand même un haut rouge et des chaussettes montantes. Il est trop tard pour passer chez le tatoueur prendre rendez-vous pour mes retouches aux bras, alors on rentre faire de la fimo tout en buvant un thé bien chaud.
  • Dimanche, on mange de la galette briochée. Je n'ai pas été la reine, c'est Maxime qui trouve la fève. Je digère ma part par un café avec un gros sucre.

http://lalabird.cowblog.fr/images/spock.gif
J'ai bien conscience du caractère pas franchement indispensable de cet article, mais disons que j'ai rarement l'occasion de vivre ce genre de quotidien zen. Mais promis hein, dès la semaine prochaine, je me remets au train-train stress, fac et pâtes.

Le 02 / 01.

Pour Noël, j'ai eu quelques jeux sous PC d'assez bon cru: Dragon Age, Oblivion (Skyrim était trop mainstream pour moi tavu) et un petit dernier, Red faction Armageddon. Sorti en juin 2011, je n'ai connu aucun de ses prédécesseurs (Red Faction, Red Faction II ou Red Faction Gerrilla - hoho, j'en connais qui ne se sont pas foulés des masses pour chercher des noms originaux).

http://www.gamersyde.com/news_red_faction_armageddon_br_la_demo_en_videos-10999.jpg
 
Bon, perso la jaquette ne m'inspire que très moyennement mais c'est un détail.

Plutôt orientée RPG et confrères, les FPS et autres plaisanteries ne m'ont que très peu côtoyée; je suis donc très loin d'être une spécialiste du panpan-boum à la barbare. Ici, on a affaire à un
shooter à la troisième personne dans les profondeurs de Mars. Je fais grâce du traditionnel pitch à base de 'vous seul pouvez sauver le monde mon cher Jim/John/Bruce/Rambo'; on va dégommer toute une horde de créatures venues des entrailles du Mââl sur fond de guerre civile, ça sentira le sang et la chair brûlée, bref on va bien rigolay.

Darius Mason est le chauve assez bourrin que l'on incarnera tout au long de la partie. Il sera secondé par S.A.M., une intelligence artificielle et il est également question d'une bonasse à gros lolos que Darius love plus ou moins discrètement. L'action se déroule la plupart du temps sous terre, ce qui peut se révéler problématique si tu connais des tendances claustrophobes. Les graphismes sont plutôt bien foutus (bon après, juste avant Armageddon je jouais à Morrowind qui, bien qu'excellent, à très mal vieilli question visuel) et tu peux plus ou moins toukassé le décor, ce qui se révèle très pratique dans le jeu en plus d'être fort rigolo. Et de toute façon, si tu pètes tout au point de ne plus pouvoir avancer dans le décor et donc dans ta partie, ta nanoforge équipée au bras te permettra de réparer les dégâts en un rien de temps dans une apaisante lumière bleutée.

http://www.xboxpassion.fr/images/xbox/red-faction-armageddon/282504-red-faction-armageddon-xbox-360.jpg

















Ne nous leurrons pas cependant, le jeu est assez répétitif: avancée dans un tunnel obscur, poutrage d'aliens, avancée, poutrage, longue avancée pour poutrage massif de bébêtes avec éventuellement quelques bouibouis à bricoler de ci de là. La variété n'est certes pas l'une des mamelles du jeu mais dans le fond, je m'en fous un peu puisqu'un shoot game, c'est pas une partie d'échecs. Je voulais du sang, de la violence gratuite, un défouloir et un reposeur de neurones car subissant une fastidieuse  période de révisions intensives et Red Faction Armageddon a parfaitement accompli sa mission. J'ai terminé la jeu tranquillou-pilou au bout de quelques jours (bon, je ne m'étais pas foulée et avais opté pour le mode facile)(hey, je voulais de la
DETENTE d'accord?) et ai finalement eu une assez bonne impression sur le jeu: la musique est correcte, l'histoire n'est certes pas ultra-réfléchie mais sort de temps à autres des sentiers battus et les armes sont très funky d'utilisation, entre le fusil-aimant, les lasers dont il faut doser l'énergie ou les pistolets à trous noirs.
Mais surtout.
SURTOUT.
On pouvait disposer du gun le plus cool du monde:
http://www.redfaction.com/sites/redfaction.com/files/fckeditor_uploads/tootsxbl.png
Car oui, sous ses apparences choupi-k4waii, Mr Toots est L'arme que l'on débloque après avoir terminé le mode histoire du jeu. Elle couine, se frotte amoureusement contre vous et vous adresse des oeillades langoureuses, mais surtout, elle te désintègre l'ennemi en moins de deux avec son rayon arc-en-ciel directement sorti de son postérieur, le tout ponctué d'étoiles et de couleurs chatoyantes et de bruitages adéquats. Du pur bonheur. J'en redemande.

 
Alors certes, Red Faction Armageddon n'a pas été LE jeu de la feue année 2011, mais il a la mérite de décontracter le cervelet pour quelques heures.
Et puis merde quoi, une licorne multicolore qui chie des arcs-en-ciel en guise d'arme, ça ne se refuse décemment pas.



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