Le 11 / 10.

Amère déception en achetant des bagues à cabochons à faire soi-même (les bagues, pas les cabochons): avec une image imprimée sur mon papier basique, la qualité est franchement dégueulasse. Moi qui voulais me faire une tripotée de bagues et pendentifs de cette manière, je crois que je vais devoir me mettre à l'onéreux papier photo. Mh. En attendant je m'éclate avec mes cubes en bois, voyez plutôt:

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YAYY

Ah oui, j'ai reçu mon coffret collector du groupe de punk français Kiemsa et il est bien bien bien. J'ai entamé il y a quelques semaines mes week-end en tant que secrétaire de presse, c'est pas désagréable sauf quand il faut répondre au téléphone (j'aime paaas.)
Sinon j'ai plus de vie sociale depuis un mois, c'est moyennement rigolo. Ne passez pas de concours, c'est hyper-déprimant (sauf si vous tenez absolument à y passer vos journées, en rêver la nuit et plomner votre moral parce que putain c'est trop duuuur).

Le 06 / 09.

Alors VA FAIRE TES DEVOIRS:


A écouter dans ta voiture, quand on invite des potes à manger des chips chez soi, quand on s'épile, quand on fait le ménage dans la salle de bain, voire partout, tout le temps.

Le 16 / 08.

C'est pas tellement la bonne période de l'année pour me plaindre parce que pour la seconde année, je fais un boulot d'été chouette comme ça dans lequel je me régale. J'ai des horaires assez tordus alors forcément, quand je rentre chez moi à 22h après avoir pianoté plusieurs heures sur un clavier d'ordi, j'ai pas forcément envie de me lancer dans la rédaction de quoi que ce soit.
Mais n'empêche.
Mon contrat se termine le 2 septembre (putain, déjà?) et huit jours plus tard on prend les mêmes et on recommence pour une cinquième et j'espère dernière année sur les bancs de la fac. C'est pas que j'aime pas étudier. Je me suis pliée aux partiels et à son lot de matières chiantes et/ou inutiles. Mais voilà, concours oblige, la détente n'est pas encore au rendez-vous pour la rentrée. Dommage, j'aurais bien aimé écrire autre chose que des dissertations chiantes pour les mois à venir. Des nouvelles, des contes, des trucs drôles ou du cul, qu'est-ce que j'en sais, mais gribouiller un peu. J'ai des envies de piercings un peu importables ambiance revival du lycée et de pompes cloutées de 12 cm de talons façon drag queen, je sais pas encore si je la joue responsable non-pas-bien-argent-foutu-ça-sert-à-rien ou si je m'en branle et que je le fais quand même.

Mon contrat se termine dans une semaine. Putain, je veux vraiment, vraiment pas partir.



Le 14 / 06.

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Lorsque mes parents sont revenus de Bretagne après une semaine de flotte intense (comme d'hab dans ce coin quoi) (oh, ARRETEZ de rouler des yeux en prétendant qu'il ne pleut que sur les cons en Bretagne. C'est faux. Il pleut tout le temps et sur tout le monde dans ce pays), je me suis pris une méchante claque dans la gueule de constater à que point ils avaient vieilli.

Mon père a soixante-deux ans, ma mère soixante, mais ils sont tous les deux minces, sans trop de rides et le cheveu encore enduit de mélanine. Du coup, leur âge ne se lit pas sur leur visage et les gens ont tendance à leur donner facilement dix ans de moins. C'est une fierté de ma mère, qui a ri lorsque la SNCF lui a proposé un tarif senior; pour elle, elle est encore fraîche, et si sa maladie ne lui bouffait pas les os, elle aurait encore l'impression d'être encore trentenaire. Cela dit, j'aurais du me douter de quelque chose lorsqu'elle a commencé à entamer une névrose sur les nouveaux voisins qui ont des POULES et des LAPINS dans le jardin et qui ont plein de gosses plus ou moins discrets. Elle s'est mise à les guetter à travers la fenêtre en grommelant quant au pourquoi de l'installation de ceci ou cela dans leur jardin et de quel côté vont-ils installer leur piscine gonflable? (Pas de notre côté j'espère, parce que qu'après quand ils vident la piscine la flotte passe le muret et ça atterrit dans notre jardin et là JE TE RACONTE PAS). Mon père, ça se traduit déjà plus dans son comportement: il a tout le temps froid, se balade en charentaises (LE signe révélateur) en trainant des pieds. Il lit le journal assis dans son fauteuil en cuir ou dans son transat sur la terrasse l'été (manquerait plus que la pipe et la cheminée pour un cliché parfait), il devient complètement sourdingue et oublie tout (bon ça c'est pas particulier à l'âge ceci dit, je l'ai toujours connu un peu ailleurs).
C'est moi qui jouais les chauffeurs pour les ramener de la gare à la maison, et ça m'a fait un petit pincement de voir à quel point ils avaient l'air fatigués; mon père s'est endormi sur la banquette arrière au bout de dix minutes de trajet, ma mère se plaignait de ses jambes qui avaient doublé de volume pendant le voyage.

J'ai commencé à réaliser l'âge de mes parents au lycée, lorsque mes copines parlaient de leurs 'vieux' à peine quarantenaires qui faisaient des virées en moto voire allaient s'éclater en boîte quand les miens flippaient à l'idée de faire Perpignan-Montpellier en voiture 'parce que l'autoroute c'est dangereux' et se foutaient de la gueule de ceux qui voulaient faire djeunz coûte que coûte. La petite soeur de mon compagnon de vie se fait d'ailleurs un régal de souligner dès qu'elle le peut que son frère et moi avons le même âge mais que nos parents respectifs ont vingt ans d'écart. Vingt ans... Une génération d'écart. Ça chiffre, mine de rien.
Je me dis que quand je serai pleinement lancée dans la vie d'adulte (sous-entendu: études terminées, un boulot, voire un lardon sur les bretelles et une maison au bord de la mer avec monospace et labradors), mes parents auront approximativement soixante-dix balais. Autant dire qu'ils seront dans la franche catégorie pépé/mémé, que l'appellation leur plaise ou non.
Je me demande comment ça va se passer. Vont-ils devenir chiants et aigris? Devrai-je passer tous leurs aliments dans le mixeur et me lancer à la recherche éperdue de leur dentier? Est-ce que je me fais des films?

Et tout cas pourvu que j'aie pas à vider leur pot de chambre.


Le 05 / 05.

Je suis allée voir the Avengers au cinéma hier soir en demandant deux places pour Thor à la caissière (l'acteur m'obsède)(ses cheveux surtout), c'était plein de trucs qui explosaient partout et de salles bestioles très moches à la fin du film (c'est pas du spoil ça, si?). L'histoire ne cassait pas trois pattes et je suppose qu'il y aura une suite. On est arrivés pile au début du film pour s'installer dans le noir, ce que j'ai en horreur (poser ses fesses sur du pop-corn collant pendant 2h30 = pas choupi). Des types sont arrivés vingt minutes après nous, vu les prix des places de ciné j'ai pensé que c'était un peu dommage.
Comme j'ai bien aimé le personnage de Thor (ses cheveux surtout) j'ai téléchargé réussi à obtenir le film éponyme. Ça sera très bien pour tenir pendant les longues soirées de révision à venir [larmes de sang].

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